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25 octobre 2010

Lettre de Patricia, du collectif les enfants d'Haïti

Monsieur le Président,

9 mois après le séisme, plus du tiers des enfants en cours d'adoption le 12
janvier, sont toujours bloqués en Haïti. Notre inquiétude pour ces 350
enfants n'a cessé de grandir à l'approche des élections présidentielles de
novembre, et des risques croissants d'instabilité en Haïti.

Mais aujourd'hui la seconde catastrophe annoncée n'est plus une simple menace:
une épidémie meurtrière de choléra vient de démarrer, tandis que les
intempéries continuent de faire des ravages. La capacité sanitaire haitienne
ne permettra peut être pas, on le sait, d'éviter le pire. Les premiers cas
sont annoncés à Port-au-Prince. Aucun hopital ne saura faire face si
l'épidémie s'y installe.

Six enfants apparentés à des familles françaises sont déjà morts depuis le
séisme. Chacune de ces morts est insupportable, injustifiable. Et aujourd'hui
il sont 350 à être en risque fort parce qu'ils vivent en collectivité et dans
des conditions souvent encore très précaires, 350 à pouvoir être les
suivants.

Mais ces 350 enfants, ces 350 « futurs ressortissants français», sont tous
connus et répertoriés. L'Etat Français peut prévoir un plan d'évacuation
des quelques 350 enfants en cours d'adoption en Haiti et les sauver. Ils ont
vécu le séisme, souffert avec leur pays depuis plus 9 mois. Ils ne peuvent pas
être abandonnés plus à la fatalité!

Si l'épidémie echappe au contrôle,si les capacités sanitaires haitiennes se
trouvent débordées, ces enfants doivent être protégés par les autorités
françaises. Un plan de raptriement sanitaire peut être construit dès
aujourd'hui pour les protéger le cas échéant. Pour qu'aucun ne meurre, si la
seconde catastrophe tant annoncée se produit... Pour que personne n'est à dire
jamais,"nous sommes arrivés trop tard...."

70 enfants sont morts pendant le séisme. Personne ne pouvait rien pour eux. Si
un enfant meurt du choléra, la responsabilité de la France sera doublement
engagée: parce que la catstrophe est cette fois-ci annoncée et parce que, dès
janvier 2010, le président Préval nous avait demandé de protéger ces enfants
de ce type de dangers en les évacuant sans délais. Les autres Etats l'ont
fait, évacuant plusieurs milliers d'enfant en 2 mois. Nous n'avons pas fait.
Chacun de ces 1000 enfants avait vocation à arriver en France, ce n'était
qu'une question de temps. Mais aujourd'hui 350 n'ont peut être plus ce temps:
le choléra est entré dans la course.

Le pire frappe à nouveau aux portes d'Haiti. De grâce, 350 enfants haitiens
peuvent être protégés en planifiant une évacuation. Faites que deux vols en
urgence soient possibles, à tout moment, pour emmener ces enfants vers la
France où leur famille les attend. Monsieur le Président préparez vous à les
sauver... vous en avez le pouvoir.

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Commentaires
C
Bonnes fêtes de pâques!<br /> <br /> bisous<br /> <br /> Casa
C
Joyeux noel<br /> <br /> Casa
L
je crois qu'il ne sais pas ce que c'est qu'une vie en danger notre président, ou alors il pense peut être que comme chez nous les moyens suffisents<br /> c'est juste inpensable, mais vrai<br /> bizz lolo
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